Articles Tagués ‘Algérie’

A réécouter : l’émission « La marche de l’histoire » sur la bataille d’Alger et le débat sur la torture, avec Raphaëlle Branche, excellente historienne. Où l’on reparle du Général de la Bollardière : https://www.franceinter.fr/…/la-marche-de-l-histoire-16-jan…

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Les 13 et 14 avril 1958, douze footballeurs professionnels d’origine algérienne quittent clandestinement le territoire français pour participer à la création de la toute première sélection nationale d’Algérie. Parmi eux : Rachid Mekhloufi (AS Saint-Etienne) et Mustapha Zitouni (AS Monaco), deux membres de l’équipe de France qui s’apprête à participer à la Coupe du monde organisée en Suède. Formation-étendard d’une nation engagée dans une guerre d’indépendance, l’« équipe du FLN » jouera par la suite 80 matches amicaux de par le monde. Les scénaristes et historiens Kris et Bertrand Galic ont prêté leur plume au jeune dessinateur catalan Javier Rey pour narrer cet épisode bien connu des spécialistes des relations entre football et politique.

Le Monde.fr vous propose la lecture des 40 premières pages de cet album publié au sein du label Aire Libre :
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sport/visuel/2016/03/21/bande-dessinee-un-maillot-pour-l-algerie_4887040_3242.html#j3EGhDQHwhctc1pg.99

 

Diaporama ICI –  avec Élisabeth Gavalda,  Vincent Granger et  Vincent Lorimy :  le 7 avril prochain à 15 heures  à la Médiathèque Germinal  2 rue de la République  à La Grand Combe (30)
« … Il vous faudra revenir ensemble
au désert pour l’apprendre par cœur
 »

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Informations
: 04 66 61 93 06 /06 15 76 21 67 – e-mail : palabretheatre@wanadoo.fr  – Site : www.palabretheatre.com

couv drôle de silence J Simon » Un Drôle de Silence » est une pièce de théâtre qui a été créée en 2004 au Carré Magique de Lannion:  » Une polyphonie vocale sur les brûlures laissées dans la mémoire par la guerre d’Algérie. De jeunes appelés se souviennent. Une voix de femme ponctue par un poème abstrait le concret du flux des souvenirs « .

 

Ce texte, écrit par Julien Simon, a été publié en 2009 chez Lansman Editeur.

Cette pièce a été réalisée dans sa version radiophonique à la RTBF à Bruxelles. Elle est encore disponible en podcast. Elle est propriété de la chaîne publique belge.

Merci à Julien Simon, de ces informations au sujet de ce qu’il nomme  » ses actes de mémoire ».

L’émission Hors-champs, diffusée le 26 janvier 2014 : lien vers le podcast
« Je crois qu’on ne peut pas ne pas aimer Alger, c’est impossible (…) C’est un amour pratiquement immédiat… ». Pour sa beauté, et au-delà pour « la vie qui est là », son histoire, sa lumière « incomparable »…téléchargement
« La beauté d’Alger, je l’ai comprise à partir du moment où je suis venue y vivre… », dès l’âge de ses dix ans, en pleine tragédie nationale et familiale. Son père venait d’être tué pendant la guerre de libération nationale… Elle raconte son arrivée, le passage du village à la capitale, nous parle de sa mère… « C’était très difficile à l’époque : une femme élévant seule ses enfants, dans un contexte de guerre, dans la solitude et dans les difficultés… » Aujourd’hui encore, elle est émerveillée par ce « courage », cette « force de caractère » d’une mère qui l’a poussée à faire des études, une idée loin d’être évidente à l’époque…
Elle nous parle de la relation avec les pieds-noirs, des exactions de l’OAS qui visèrent sa famille, la division entre quartiers « européens » et « arabes »… Même adolescent, « on ne pouvait pas ne pas comprendre les enjeux… »
Elle nous parle du général De Gaulle, de ses souvenirs de l’époque croisant l’histoire nationale, des manifestations réprimées du 8 mai 1945, de l’action de Germaine Tillon, d’Albert Camus… « Lui même n’y croyait pas réellement. Il aurait aimé pouvoir y croire… »
Elle revient sur la vie des intellectuels algériens, suite de cycles « d’endeuillement », de « libération » et ainsi de suite… « Il y a toujours en arrière-plan cette espèce de peur de quelque chose qui va nous tomber dessus… »
Les événements de janvier 2015 en France ont été un choc pour elle, car ils l’ont ramenée à la décennie sanglante des années 1990, où les intellectuels, les journalistes étaient particuliérement visés… « Un événement comme celui-là, et tout redevient actuel, possible et c’est ça qui nous fait peur… »
Elle s’exprime sur cette « volonté de ne pas nommer les assassins » des années 90 : « il y a cette espèce de blanc volontaire, une espèce d’amnésie voulue, commanditée (…) Les choses ne peuvent pas passer (…) Ce sont des plaies qui sont encore à vif et que les événements actuels sont en train de raviver… »
Elle évoque enfin ses textes autour des enfants, comme dans la pièce de théâtre « On dirait qu’elle danse », autour du suicide d’une petite fille…
Où réside l’espoir, en 2015 ? « On a envie d’y croire. Parce qu’il y a peut-être quelques signes qui nous donnent cet espoir, des petites lumières comme ça, qui jaillissent dans des lieux improbables … »

L’exposition « Cartooning for Peace ! Dessins de presse en Méditerranée » regroupe une centaine de
dessins de presse illustrant les bouleversements dans le monde arabe.

plantuliberteLes dessins exposés illustrent ces passions et ces changements : le visiteur peut y trouver des dessins d’Algérie, du Maroc, d’Égypte, de Syrie… À chaque fois, les caricaturistes tiennent à accompagner ces révolutions tout en gardant leurs distances de journalistes d’opinion. Religions, migrations, régimes politiques ou encore évolution du statut de la femme, autant de thèmes qui racontent la Méditerranée d’aujourd’hui et qui sont ici abordés avec passion et humour par les dessinateurs de Cartooning for Peace.
2012 marquant par ailleurs le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, l’exposition porte une attention toute particulière à la situation de ce pays. On y retrouve l’échange entre les dessinateurs Plantu et Dilem, à
la Une des quotidiens Le Monde et Liberté : voir l’article du Monde ou l’émission spéciale de TV5Monde.hicelwatan
Le dossier pédagogique de l’exposition, présentée à la Maison des Métallos à Paris du 27/11 au 16/12/2012 est accessible en pdf : DOSSIER PEDAGOGIQUE : LA MEDITERRANEE EN DESSINS DE PRESSE
Thèmes abordés : dessin de presse, liberté d’expression, révolutions arabes, conflit israélo-palestinien, cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie : à partir de 12 ans.
D’autres supports pédagogiques sont disponibles sur le site de Cartooning for peace

Hommage à René Vautier

Publié: 5 janvier 2015 dans Algérie, Film
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René Vautier - Crédit Radio France

René Vautier – Crédit Radio France

Le réalisateur et scénariste René Vautier, auteur du premier film anticolonialiste en 1950, célèbre aussi pour son film sur la Guerre d’Algérie « Avoir 20 ans dans les Aurès », est mort le 4 janvier 2015.

Retrouvez :

Lors de la Fête du cinéma, organisée en novembre 2011 au Cap, la Ville de Plérin avait rendu hommage à René Vautier en inaugurant un auditorium à son nom.
Voir l’article en pdf :  Le Télégramme 28 novembre 2011 – L’inauguration de l’auditorium René Vautier   ou le lien http://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/saint-brieuc/plerin/plerin/au-cap-l-inauguration-de-l-auditorium-rene-vautier-28-11-2011-1514222.php

 

 

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Cliquez sur l’image pour accéder au site internet des Bistrots de l’histoire, mis en ligne par la Société Acanthique à Saint-Brieuc.

Pour retrouver sur ce site, les infos sur le Bistrot « Bretagne et guerre d’Algérie », c’est ICI

Laure Adler s’entretient avec Benjamin Stora, dans l’émission Hors-champs, du 24 novembre 2014

Emission à retrouver ICI

De son enfance dans la communauté juive de Constantine, il se souvient d’une ville « qui donne le vertige ». Il y ressentait un encerclement, renforcée par la guerre d’Algérie. « Des actes de terrorisme surgissaient brusquement, mais la vie reprenait ensuite son cours comme si rien ne s’était passé (…) Des gens sont morts à coté de moi… ». La guerre creuse un fossé entre les deux communautés. Sa famille finit par partir, « emportée par le vent de l’Histoire ».

Presque trente ans plus tard dans le documentaire « Les années algériennes » (1991), il fait revenir sa mère. « Elle était comme débarrassée de ce poids au retour… »
« L’Algérie française et l’Algérie indépendante sont deux pays différents ». Stora
Mai 68 est pour lui « l’entrée réelle dans la société française par l’engagement politique ». Il sera notamment dirigeant d’un mouvement trotskiste, dont il retient l’ouverture sur les événements internationaux, et rejette la discipline quasi-militaire. Au même moment il s’intéresse à une révolution à laquelle personne ne s’intéresse : la révolution Algérienne.« L’apprentissage du travail scientifique (…) m’a progressivement éloigné d’une pensée dogmatique… »
Il s’intéresse aux vaincus : le MNA de Messali Hajd, « personnage maudit de l’Histoire »
La guerre d’Algérie reste ainsi « une fracture énorme » dans les sociétés françaises et algériennes.
Pour Stora, l’anti-gaullisme structure l’extrême droite française, encore aujourd’hui.
Benjamin Stora évoque son amitié et son travail avec Abdelwahab Meddeb, notamment à travers l’ouvrage qu’ils ont cosigné : « Histoire des relations entre juifs et musulmans, des origines à nos jours » (présentation en pdf) « Ce que je retiendrai d’Abdelwahab c’est son courage jusqu’au bout (…), son immense érudition.

Dans le cadre du Mois du film documentaire, à ne pas manquer :

RETOUR EN ALGERIE : Un film d’Emmanuel Audrain – Durée : 0h52 – Production : Mille et une films – France 2013 – 52 minutes, VF

retour en Algérie - affiche

retour en Algérie – affiche

Synopsis : La Guerre d’Algérie – dont ils n’ont pu parler – a dévasté leurs jeunesses.  Aujourd’hui, au moment de toucher leurs « retraites du combattant », ils disent : « Cet argent, nous ne pouvons pas le garder, pour nous-mêmes. » Alors, ils le collectent et le redistribuent à des associations, en Algérie. Avec ces projets solidaires, leurs cœurs ont rajeuni. Eux, qui s’étaient tus si longtemps, parlent enfin, rencontrent des jeunes… Et retournent en Algérie. 

Ce film sera diffusé vendredi 7 Novembre à 20h15 au cinéma le Clu6, à Saint-Brieuc, suivi d’un débat en présence du Réalisateur

D’autres projections sont proposées, rdv sur le site du Mois du film ducumentaire pour retrouver les autres lieux et dates.