Bibliographie

Théâtre
Le théâtre, est abordé plus tardivement par M.Kacimi, mais choisi « par urgence de vie », le théâtre permettant de voir la réception du texte, établissant une proximité charnelle avec le public – alors que le roman est soliloque.
Dans toutes ses pièces se retrouvent les thèmes chers à M. Kacimi, La confession d’Abraham étant celle où il dit se reconnaître le plus.
Cette oeuvre mêle les registres, lyrisme et dérision, poésie et prosaïsme, et fait se télescoper le passé biblique et le monde contemporain. Tout sert l’idée maîtresse portée par le texte : la religion est une « machine à faire rêver d’éternité », elle ne doit jamais être une « machine à exclure ».
Abraham, symbole de l’espoir obstiné, de l’acceptation des compromissions, rappelle la familiarité, l’égalité entre l’ homme et Dieu dans le Livre. Abraham a su tenir tête à Dieu, comme Moïse s’est révolté contre lui. » (écouter M. Kacimi)
 
  • Les Confessions d’Abraham (1994)
  • Le Vin, le Vent, la Vie (1995) mis en espace par Ariane Mnouchkine, Avignon 1995
  • Langues de Dieu (1997) lu par M Maréchal, au Théâtre du Rond Point, 1997 (écouter M. Kacimi)
  • 1962 (1998)
  • Rien ne vaut le réel contre l’inquiétude (1999), mise en scène par VGrail, créé auFestival International des Francophonies en 1998
  • Encore! (2000)
  • Les énigmes de la reine de Saba (2001) : (écouter M. Kacimi)
  • L’Ironie du ciel (2001)
  • Nous irons à Saint Nazaire (2002)
  • La Fin de l’Humanité (2004)
  • Babel Taxi (2005)
  • Terre Sainte (2006): Dans une ville en état de siège, chacun tue le temps comme il peut afin d’échapper au bruit des fusillades. Un jour, un jeune étudiant tue un soldat et se transforme en martyr qui viole, détruit et meurt au nom de Dieu.
  • Le jour où Nina Simone a cessé de chanter (2008) coécrit avec Darina Al Joundi
Romans
  • Le Mouchoir (1987) : Premier roman publié où l’auteur dénonce avec un humour sarcastique l’administration de l’Indépendance et la chape imposée par la religion.
  • Le Secret de la Reine de Saba (1990)
  • Le Jour dernier (1996) : L’histoire d’un peintre qui a fui son désert natal et son enfance écrasée par la toute puissance du divin. Un présent désespérant à Paris pour un peintre qui ne crée plus, un passé qui colle à la peau.
Littérature jeunesse
Par l’écriture destinée aux enfants, M. Kacimi veut retrouver une nécessité de synthèse, de concret, de vérité.
Face à la déculturation de beaucoup d’entre eux, il tente de leur montrer la religion comme un message d’ouverture. Si M. Kacimi s’est écarté de la foi, il reste tourné vers le champ des religions. Pour lui, le « repli identitaire » n’est fondé que sur un « fantasme de culture ».
La connaissance des mythes fondateurs peut aider à éviter l’exclusion.
  • L’Encyclopédie du monde arabe (2001) : Une encyclopédie qui se donne pour ambition de répondre à de nombreuses questions et notamment celles qui sont relatives aux origines des Arabes et à une histoire qui a commencé il y a plus de trois mille ans.
  • Il était une fois le monde (2001)
  • La Reine de Saba (2006)
  • Bouqala, Chants de femmes d’Alger (2006)
  • Cléopâtre reine d’Egypte (2007): Adaptation de la vie de Cléopâtre, pharaon et reine d’Egypte. Au cours de la fiction sont évoqués la mythologie égyptienne, les rites funéraires et culturels, les relations politiques entre l’Egypte et Rome et les guerres fratricides qui ensanglantèrent la dynastie des Lagides.
  • Aujourd’hui en Algérie, (2008)
Essais
Textes où se mêlent poésie, satire, humour, dérision, lyrisme :
Humour tendre et décapant des Zmagras de Labachinou (les émigrés de là-bas chez nous ! dans l’Algérie d’ « Ubumédienne ».
Symbolisme grave de la nouvelle Le nuage. Anticipation de La fin de l’Humanité dénonçant un monde absurde à venir.
Poésie – et dérision – de A la claire indépendance, évoquant les souvenirs de l’enfant, partagé entre l’école coranique et l’école de la République à El-Hamel.
Violence du propos dans Beyrouth – Illuminations : le décalage entre le Liban rêvé et le Liban vécu.
Itinéraire de l’enfance à El-Hamel au départ pour Paris, puis au retour à Alger :
Qu’est-ce qu’elle est belle, cette putain de mer au pied de cette ville qui est toujours en train de crever.
  • Irak poésie en exil (1990 – Anthologie)
  • L’été blanc (1990)
  • Arabe, vous avez dit arabe ? (1990), en collaboration avec Ch Dagron, Balland. Le Nadir, 1992.  Dictionnaire allant d' »Abraham » à « zoophilie » avec de nombreuses citations d’auteurs – non spécialistes- sur le monde arabe. Ouvrage érudit, surprenant et révélant la difficulté à cerner ‘l’Arabe », au cours des siècles.
  • Etrangers sur le Golfe (1991)
  • Naissance du désert (1992) : Évocation des déserts plutôt que du désert, terme générique pour désigner ce monde peuplé de djinns, Pour les auteurs, il s’agit d’ « interroger les imaginaires fondateurs que la Méditerranée aura engendrés : L’Antiquité, Le Judaïsme, Le Christianisme et l’Islam. » Ouvrage passionnant où se mêlent l’érudition – très nombreuses citations des Anciens, grecs et romains, de la poésie préislamique, des savants arabes du Xème au XVème siècle – et le lyrisme.
  • Mémoire verticale – Anthologie de la poésie yéménite moderne (1993)
  • Paroles de Sumer (1994 – Collectif)
  • Une enfance algérienne (1997 – Collectif)
  • Tous les garçons et les filles, in Alger, ville blanche sur fond noire (2001)
  • Liban, écrits nomades 1 et 2 (2002 – Collectif)
  • Journal intime et politique, Algérie 40 ans après (2003 – Collectif)
  • Fragments d’humanité (2003)
  • Les Zmagras de « Labachinou »in les algériens au café (2003)
  • Signes du corps (2004 – Collectif)
  • Bouqala, chant des femmes d’Alger (2006) : Une sélection de textes traduits illustrant la multitude de poèmes issus de la bouqala, jeu traditionnel algérien rassemblant des femmes. Au cours de cette réunion, les femmes détentrices de savoirs ancestraux récitent des poèmes dont l’interprétation fournit de bons et mauvais présages aux membres de l’assemblée.
  • L’Orient après l’amour (Actes Sud 2008) : L’auteur retourne ici tous les clichés et donne avec amour et humour une lecture de ce monde arabe et musulman pleinement inscrit dans la complexité méditerranéenne. Un éloge de la liberté de penser, d’imaginer et de créer, qui ne renie ni la religion du père ni le legs des ancêtres.

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